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Chef de mission - les revendications de l'UGA
Les revendications de l’UGAa. Pas de diminution du nombre de chefs de mission
C’est quand même le minimum !
Comment l’administration a-t-elle pu faire en sorte que le nombre de postes de chef de mission passe de 41 en 2011 à 35 aujourd’hui ? Nous ne manquons pas d’attachés statisticiens principaux remplissant les conditions statutaires et occupant des postes de niveau administrateur dont les enjeux sont importants pour l’Institut ! Ce n’est pas aux agents de « faire leurs preuves » et d’aller supplier l’administration de bien vouloir leur accorder un emploi de chef de mission, c’est au contraire à l’administration de savoir quels sont les postes les plus lourds et de chercher spontanément à encourager le maximum d’agents !
Les postes de chef de mission constituent un outil de management efficace :
b. Une augmentation conséquente du nombre de postes de chef de mission
C’est le même décret qui régit les postes de chef de mission pour les attachés statisticiens principaux et les attachés principaux d’administration centrale.
Or le bilan est édifiant : en Centrale, 128 chefs de mission pour 610 attachés principaux, et à l’Insee, 35 chefs de mission pour 444 attachés principaux (attachés statisticiens principaux en poste à l’Insee hors Genes)
… on croit rêver ! Ah mais oui, c’est vrai, pourquoi vouloir motiver les agents par de la rémunération alors qu’à l’Insee, c’est bien connu, « on fait un travail intéressant » !
L’administration de Bercy récompense ses agents, celle de l’Insee les incite à vivre d’amour de la statistique et d’eau fraîche… QUE FAIT L'INSEE POUR VALORISER SES AGENTS ?
Les conséquences de ce laisser-aller dépassent largement le confort des attachés statisticiens principaux : en ne saisissant pas cette opportunité (prévue par décret, il nous suffit de réclamer la même chose que pour les agents de Centrale), nous risquons une fois de plus de passer pour de braves gens un peu simples aux yeux du secrétariat général de Bercy, et cette attitude nous nuira lors des négociations avec Bercy, quel qu’en soit le sujet.
L’UGA demande donc que le nombre de postes de chef de mission soit porté à 80 à terme, avec une augmentation par exemple de 10 postes par an (en partant d’une base de 41).
c. Un bonus pour la fin de carrière
Ces postes doivent être considérés avant tout comme un débouché de carrière, et pas comme un tremplin pour la promotion en administrateur. Il est évident qu’avec une augmentation conséquente de ces postes, il n’y a pas de raison pour que de « jeunes » attachés statisticiens principaux susceptibles d’être promus administrateurs un jour ne puissent pas en bénéficier eux aussi, c’est d’ailleurs déjà le cas.
d. Une gestion plus claire pour les agents
Les postes susceptibles de donner lieu à détachement dans l’emploi de chef de mission pourraient être identifiés en tant que tels lors des campagnes de mobilité dans la liste de postes de niveau administrateur.
Le comité de direction pourrait également élargir les types de postes concernés : CPS, chef de section de telle ou telle direction ou département peu attractifs à la DG, certains postes de la sphère informatique ?
Ces postes peuvent aussi être utilisés pour attirer des agents en fonction des priorités de chaque campagne de mobilité.
Une information large devrait être communiquée à tous les attachés principaux sur cette opportunité, afin qu’ils sachent comment en bénéficier.
Date de création : 11/03/2014 @ 16:01
Dernière modification : 06/01/2015 @ 16:42
Catégorie : Chef de mission
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